Lire …. alias le contraste
Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut …
Le yin et le yang …
Le féminin et le masculin …
L’amour et la peur …
La neige et le charbon … BLANC et NOIR …
Nous vivons avec et par le contraste.
De la même manière, LIRE est possible grâce au contraste entre la lumière (le blanc) et l’écriture (le noir). En effet, l’outil de travail de nos yeux est la lumière pendant la journée ; l nous est possible de dynamiser notre perception du contraste afin de rendre la lecture plus facile en jouant avec cette lumière, alias le blanc autour du texte.
C’est ce que nous propose le Dr Bates : appeler notre imagination et le mouvement à la rescousse pour une lecture plus aisée. Voici donc quelques activités à répéter journellement pour accentuer ce contraste :
. Un O majuscule, un O bien noir sur un fond blanc. Sortons notre pinceau magique et notre plus belle peinture blanche, entourons le O d’un halo de lumière blanche. Fermons les yeux, retrouvons notre pinceau magique et laissons notre mémoire nous redonner la ligne blanche autour du O. En alternant le tracé de ce halo blanc et l’appel à la mémoire, nous peaufinons notre capacité à percevoir le contraste. Plusieurs A/R seront nécessaires …. bien sûr, vous le savez, la persévérance fait partie du jeu …. tout comme le cillement.
. Autre possibilité : choisir ci-dessous UN point bien noir et répéter la pratique « entourer de blanc – solliciter la mémoire ». (la barre centrale peut servir pour expérimenter le mouvement oppositionel).
. La pratique est bien ancrée (encrée !) ? Alors répétons l’expérience sur le texte ci- dessous : soulignons-le de lumière blanche … les mots ressortiront plus facilement … le halo blanc nous fait retrouver la lecture.
Si c’est vrai qu’il y a des gens qui s’aiment …. Si les enfants sont tous les mêmes … Alors il faudra leur dire …C’est comme des parfums Qu’on respire … Juste un regard … Facile à faire … Un peu plus d’amour que d’ordinaire … Puisqu’on vit dans la même lumière …Même s’il y a des couleurs qu’ils préfèrent …Nous on voudrait leur dire … C’est comme des parfums Qu’on respire … Juste un regard … Facile à faire … Un peu plus d’amour que d’ordinaire F. Cabrel : ‘il faudra leur dire’
Pour un meilleur contraste, autant fabriquer ses propres outils : papier épais (type 160 g) + feutre résolument noir. Positionner son outil sur un mur, à hauteur des yeux, dans un endroit stratégique. Je vous souhaite une belle pratique, dans le plaisir du jeu.
Terminons avec ces mots du Dr Bates :
« c’est l’effort que nous mettons à voir qui nous empêche de voir »